CONSULTANT EN STRATÉGIE ET ORGANISATION – CDI

CONSULTANT EN STRATÉGIE ET ORGANISATION - CDI

DÉTAILS

 

Type de contrat CDI
Fonction  Conseil Stratégie / Management
Lieu Neuilly-sur-Seine, France
Entreprise  HTS Consulting
Rémunération Attractive
Candidature
Spontanée
Informations de contact recrutement@hts-consulting.com

 

 


 

DESCRIPTION

 

Nous sommes une start-up du conseil en stratégie en pleine croissance. Résolument tournés vers l‘innovation, nous sommes en train d’inventer un conseil d’un type nouveau. Nous venons de lancer plusieurs offres particulièrement innovantes (Big Data, digital). Nous recherchons des consultants pour se joindre à cette aventure.

Les profils que nous recherchons :

  • Excellent esprit d’analyse et de synthèse (formation Grande Ecole d’Ingénieurs -X, Mines, Ponts, Centrale, Supélec, Télécom- ou de Commerce HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon, IEP Paris), forte exigence et rigueur.
  • Esprit entrepreneurial, dynamique ayant envie de participer activement au développement d’une entreprise
  • Esprit d’équipe, collaboratif et « sympa » afin de s’intégrer à la culture d’entreprise.
  • Capacité à aborder rapidement des sujets pouvant être complexes et très différents.

Rejoindre maintenant notre entreprise, c’est:

  • Participer à une aventure passionnante qui en est encore à son début, « avoir travaillé » dans une start-up,
  • Avoir un niveau de responsabilité impossible à avoir dans une structure établie,
  • Avoir un développement professionnel accéléré (position et responsabilité dans l’entreprise, possibilité d’entrée au capital, progression en travaillant au contact direct des partners)

 


 

PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ

 

HTS Consulting (Hommes Tendances & Stratégies) est un cabinet de conseil en stratégie créé en 2011.

Sa raison d’être est de permettre aux Directions Générales des grands groupes français et européens d’anticiper et de s’adapter aux changements de fond que connaissent actuellement leurs marchés.

Créé par des partners issus de grands cabinets de conseil, HTS Consulting a pour ambition d’accompagner ses clients dans la définition de leur vision et dans la préparation des réponses aux enjeux de demain en terme d’innovation, de performance marketing et commerciale et de transformation des organisations.

Convaincu que les cabinets de conseil doivent faire évoluer leur offre et leurs modes de fonctionnement interne, HTS Consulting adopte une approche du métier de Consultant résolument nouvelle dans une logique de Start-Up. Cela l’amène à lancer régulièrement des offres en rupture avec le marché traditionnel du conseil.

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Projets de transformation… Tout ça pour ça ? (volet 1)

Projets de transformation… Tout ça pour ça ? (volet 1)

Les projets de transformation se sont succédé au sein des entreprises durant les années 2000-2012. À l’heure où notre pays connaît une crise qualifiée d’historique, il est instructif de dresser un bilan de leur efficacité. HTS Consulting a publié en février 2013 une étude réalisée auprès de 21 grands groupes européens dont les enseignements bousculent quelque peu les discours les plus convenus.

Lorsque l’on met en perspective les initiatives lancées durant la période, trois thèmes se dégagent particulièrement :

1) L’orientation client

Les approches développées reposent sur le fait que la façon de traiter le client devient un élément de différenciation majeure. L’avantage compétitif s’acquiert en identifiant et en répondant de façon innovante aux besoins, y compris relationnels.

2) La rationalisation des modes de fonctionnement dans une optique d’amélioration de la productivité et de réduction des coûts. L’objectif est de restaurer une rentabilité érodée par la crise afin de maintenir la rémunération de l’actionnaire et de regagner des marges de manœuvre financières.

3) L’adaptation aux évolutions de l’environnement externe de l’entreprise : arrivée de nouvelles technologies (le développement exponentiel de l’e-mail puis des réseaux sociaux par rapport au courrier classique…), concurrents émergents (essor des pure players internet dans la distribution…), nouvelles règlementations (entrée en vigueur de la RT 2012 dans le BTP…) pouvant remettre en cause leur pérennité à court ou moyen terme.

Face à ces enjeux, les entreprises ont multiplié les initiatives.

Près du 1/3 d’entre elles (28 %) ont dépassé la barre des 50 projets lancés sur ces thématiques.

On ne compte plus les projets de CRM, de développement de la cross canalisé, les travaux sur la segmentation client ou sur les offres, les chantiers d’intégration de nouvelles normes ou d’optimisation des process (lean), les séminaires de réflexion sur de nouveaux business models… qui ont pu être lancés durant cette période.

Qu’en est-il du bilan ? Quels sont les résultats obtenus ?

Les projets de réduction des coûts ont démontré leur efficacité. Au total, 70 % des fonctions des entreprises (commerce, production, supply chain, R&D…) ont fait l’objet de projets de productivité entre 2001 et 2011. Les résultats démontrent l’efficacité des initiatives menées : le CA des entreprises interrogées a baissé en moyenne de 10 à 30 % entre 2007 et 2009, alors que leur rentabilité économique moyenne (résultat net d’exploitation/capital d’exploitation) ne s’est érodée que de 1,5 point, à 7,5 % (Bulletin de la Banque de France, N° 178, 4e trimestre 2009, 35).

Le bilan est plus mitigé pour les projets d’orientation client. Par-delà les discours institutionnels, la satisfaction du client ne vient qu’en 5e position des préoccupations quotidiennes des collaborateurs. Vingt ans après l’arrivée des premiers CRM, 45 % des commerciaux considèrent encore cet outil comme inutile pour leur travail au quotidien… mais n’osent plus l’affirmer ouvertement. Les projets d’amélioration de la relation client ont été majoritairement vécus comme centrés sur la réduction des coûts par déport sur des canaux meilleur marché. Dans les 2/3 des cas, les canaux relationnels ne collaborent toujours pas entre eux de façon satisfaisante.

L’adaptation aux changements de l’écosystème s’est déroulée avec succès… tant qu’il n’y avait pas de rupture dans la chaine de la valeur ou dans le business model traditionnel de l’entreprise. Une large majorité des dirigeants (92 %) a aujourd’hui conscience de l’importance des mutations technologiques, de l’évolution des modes de consommation et de l’impact du développement durable. Ils réagissent néanmoins de façon très classique à l’arrivée de nouveaux acteurs issus de ces mutations en travaillant leurs coûts ou leur organisation. Très peu revoient en profondeur leurs modes de fonctionnement ou leur modèle d’affaires, comme a pu le faire IBM dans les années 1990.

Au bilan, l’étude révèle un paradoxe : les entreprises sont beaucoup plus efficaces pour rationaliser leur fonctionnement que pour créer la dynamique qui leur permettra d’aborder le XXIe siècle dans un esprit de conquête. Si la difficulté du contexte peut expliquer ce contraste, il ne faut pas en négliger le caractère traumatisant pour le corps social.

Cela se traduit par un accroissement des difficultés de collaboration entre entités (47 % des dirigeants interrogés) et une montée de l’agressivité au travail (62 %). L’étude révèle une difficulté croissante de positionnement du management intermédiaire, pris en étau entre une politique qu’il ne comprend que partiellement (79 %) et des salariés qui attendent d’être guidés. Le sentiment de ne pas maîtriser grand-chose et de subir domine. La limite de rupture psychologique est souvent atteinte. Alliée à une surcharge de travail et à une pression sur les résultats, elle se caractérise par une augmentation du turn-over et du nombre de burnouts. D’après l’Agence Européenne pour la Santé et la Sécurité au Travail (2009), un cas sur deux d’absentéisme est aujourd’hui causé par le stress chronique.

La parole des dirigeants s’est partiellement démonétisée au fil des plans sociaux et des mesures de réduction des coûts. Le lien de confiance avec les salariés s’est distendu. Après dix ans de projets d’orientation client, on constate que la qualité client est encore perçue par près du quart des personnes interrogées (23 %) comme un moyen de faire passer des changements et non comme une ambition mobilisatrice. La difficulté à partager une vision avec les collaborateurs est étonnante. Les mutations en cours sont pourtant bien réelles dans de nombreux secteurs, mais elles sont encore vécues comme virtuelles par des collaborateurs (34 %) qui n’y voient aucune opportunité de développement (53 %).

Conclusion

Ces éléments révèlent le stress que connaissent aujourd’hui un nombre important d’entreprises. Bousculées par les nouvelles technologies, le coût de l’énergie et une nouvelle répartition mondiale du travail, notre tissu socio-économique sortira profondément transformé de la période que nous connaissons actuellement. Les réponses d’ajustement purement conjoncturelles trouvent leurs limites dans un environnement qui n’est pas en crise, mais en mutation. L’avenir passe par la capacité à créer une dynamique de conquête face à cette mutation… tout l’enjeu est là.

Publié le 05/06/2013 dans Les Echos

Petit-déjeuner débat sur le thème: « Réussir sa transformation numérique »

Petit-déjeuner débat sur le thème: « Réussir sa transformation numérique »

Mercredi 4 mars 2015 au Pavillon Ledoyen, Paris 8eme

Petit-déjeuner-débat sur le thème « Réussir sa transformation numérique »
Mercredi 4 mars 2015 au Pavillon Ledoyen, Paris 8eme

« Transformer ses métiers pour transformer l’entreprise et continuer de se développer» 

Le numérique déstabilise nos entreprises traditionnelles. De nouveaux concurrents, issus du digital, bouleversent les marchés. Les modes de fonctionnement internes et externes sont réinterrogés. Les entreprises doivent se réinventer, en un temps réduit, pour capter les nouveaux gisements de valeur et continuer leur développement. Cela va bien au-delà d’un simple déploiement SI ou de quelques formations au digital, c’est une réinvention de l’entreprise, de ses modes de fonctionnement, de son modèle économique et de sa culture historique.
La quasi-totalité des grands groupes ont aujourd’hui un programme de « transformation numérique ». Pourtant, lorsque l’on regarde de près, la transformation souhaitée peine à s’imposer, nombre de projets digitaux ne tiennent pas leurs promesses et le rythme de l’évolution des organisations semble décorrélé de celui des technologies. Les résultats ne sont souvent pas à la hauteur des enjeux et des budgets engagés… 

  • Comment expliquer un tel constat, pourquoi de telles difficultés, comment les analyser ?
  • Quels sont les incontournables pour réussir ? Quelles étapes parcourir ? 
  • D’un point de vue opérationnel, concret, comment accélérer le tempo ?

A cette occasion, quatre personnalités spécialistes de l’ensemble des facettes de cette problématique débattrons avec nous.

 

Ce petit-déjeuner-débat aura lieu le 4 Mars 2015 au Pavillon Ledoyen (Paris 8eme) de 8h15 à 10h30.

La création de valeur se déplace du transport physique vers l’intermédiation et la donnée

La création de valeur se déplace du transport physique vers l’intermédiation et la donnée

Face à cette évolution, les acteurs traditionnels développent leur propre stratégie d’intégration, basée le plus souvent sur un élargissement de leur métier de base pour avoir accès au marché de la donnée et ne pas laisser ce gisement de valeur aux nouveaux entrants issus du numérique.

Devant cette mutation, les stratégies des acteurs historiques de la mobilité peuvent se résumer assez simplement.

Les gestionnaires d’infrastructures (Gare et Connexion, Vinci ou Bouygues en France, Autostrade en Italie…) cherchent à élargir leur périmètre en se positionnant comme les plateformes physiques de la multimodalité ou de la démobilité.

Les constructeurs automobiles, au premier rang desquels figurent BMW, Renault ou Toyota travaillent à fédérer un écosystème de services autour de l’automobile, afin ne pas rester cantonnés dans un rôle de fournisseurs.

Les opérateurs de transports publics (RATP ou SNCF en France, Metronet à Londres…) travaillent à offrir une offre de mobilité multimodale intégrée regroupant le bouquet de services le plus large possible.

Les acteurs publics (la Beijing Municipal Commission of Transport à Pékin, les différentes AO en France, TfL à Londres, Metro do Porto au Portugal…) ont principalement pour objectif de garantir un service public de transports et d’information intégrés, au service d’une ville intelligente.

Les logisticiens (Chronopost, Tram Fret, DHL…), que l’on oublie trop souvent, alors que leur action est déterminante pour garantir la fluidité de la circulation urbaine, ont pour objectif de réintroduire la logistique en centre-ville sans impact environnemental et en optimisant la logistique du dernier kilomètre.

Enfin, les spécialistes de la donnée (Orange ou Vodaphone, mais aussi Google ou Transway) ont pour objectif de capter, traiter, indexer les données pour proposer des services intelligents de mobilité… ou de démobilité.

Au-delà du positionnement dans la filière, il est intéressant de noter que ces stratégies sont fortement conditionnées par la nature et le rôle de chaque acteur. Les pouvoirs publics ont pour objectif de garantir à leurs administrés la cohésion du territoire placé sous leur responsabilité, dans une logique de service public. La logique financière est alors perçue comme une contrainte qui ne devient prégnante que par son aspect limitatif.

Cette logique se retrouve dans une moindre mesure chez les opérateurs publics de transport. Par nature, l’approche des acteurs privés est très différente. Les spécialistes de la donnée, en particulier, ont pour objectif d’extraire la valeur des informations qu’ils captent. Cette différence de conception du monde peut parfois générer un dialogue de sourds entre des acteurs se devant de travailler ensemble.

Une tendance inexorable : la valeur se déplace du transport physique vers l’intermédiation et la donnée

L’étude attentive du mouvement en cours révèle un déplacement de la valeur vers l’intermédiation et la donnée. Les acteurs qui captent de la valeur sont et seront de plus en plus des méta-intégrateurs, des places de marchés, qui intègrent les offres de différents producteurs et en organisent la visibilité et la tarification. Le business model sera celui de l’apport d’affaires (comme le fait Amazon Market Place) et la monétisation des  données d’usage de leurs clients qui sont accessibles via ces places de marché.

Les enjeux financiers sont de nature très différente selon le positionnement et la nature de la donnée traitée. Plus on s’éloigne du simple poste transport, plus le budget accessible s’élargit. On passe du budget mobilité (5 900 €/an en moyenne en France) au budget consommation d’un ménage (18 300 €/an en moyenne en France) (5).

Jean-Bernard Girault et Laurent Kalfon

Sources

(5) France, 2012 : HTS d’après Insee

Publié le 30/10/2014 dans Les Echos